Ce projet vise à adapter et à mettre à l’échelle une initiative concernant l’utilisation des données dans le secteur de l’éducation qui a déjà fait ses preuves et qui est dirigée par l’UNICEF. Cette initiative est connue sous le nom de « Data Must Speak ». Le projet est une réponse nécessaire à une crise mondiale de l’apprentissage où de nombreux enfants n’acquièrent pas les compétences souhaitées, même lorsqu’ils vont à l’école. Il vise à produire des connaissances et des pratiques renforcées pour comprendre des données éducatives de plus en plus accessibles et les utiliser de manière optimale afin d’améliorer l’accès à l’éducation et les résultats scolaires.

On y a intégré le concept de « déviance positive », à savoir pourquoi certaines écoles obtiennent de meilleurs résultats que d’autres dans un contexte similaire, et comment on peut en tirer profit pour améliorer les résultats d’apprentissage dans leur ensemble en utilisant les données accessibles dans le système d’éducation.

On emploiera une variété de méthodes et l’on se concentrera sur l’essai et la mise en œuvre d’adaptations nationales de la méthodologie, l’harmonisation et la mise en relation des ensembles de données, l’établissement des meilleures pratiques et le renforcement de la capacité des fonctionnaires et des autres parties prenantes à exploiter les données.

Le projet sera mis en œuvre simultanément dans huit pays d’Afrique et d’Asie (Éthiopie, Burkina Faso, Togo, Madagascar, Niger, Zambie, Laos et Népal) qui souhaitent améliorer leur gestion des données, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle locale, et qui considèrent qu’il s’agit d’un élément essentiel de la planification de leur secteur de l’éducation. On s’attend à ce que le projet renforce les systèmes d’éducation et améliore la gouvernance et la responsabilité sociale du secteur de l’éducation afin d’améliorer l’accès à l’éducation et la qualité de celle-ci.