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Vue d’ensemble du Pôle

La fonction de partage et d’échange de connaissances est un des éléments clés du Programme Partage de connaissances et d’innovations (KIX). Les représentants des pays membres se réunissent pour échanger de l’information, des innovations et de meilleures pratiques liées aux politiques et aux programmes d’éducation, et pour déterminer les lacunes dans les connaissances et les priorités en matière de politiques. Quatre centres régionaux font office de services de courtage de connaissances pour le KIX. Vous trouverez ici des renseignements sur le centre qui supervise principalement les activités en Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest.

Region:
Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest
Pays :
Érythrée,
Eswatini,
Ethiopie,
Gambie,
Ghana,
Kenya,
Lesotho,
Libéria,
Malawi,
Mozambique,
Nigéria,
Rwanda,
Sierra Leone,
Somalie,
Soudan du sud,
Tanzanie,
Ouganda,
Zambie,
Zimbabwe
Page web du pôle:

À propos du pôle

Le centre Afrique 19 du KIX facilite l’échange de connaissances entre pays, l’utilisation du savoir, l’apprentissage, la synthèse et la collaboration entre les acteurs nationaux de l’éducation dans 18 pays membres du Partenariat mondial pour l’éducation en Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest. Le centre remplit la fonction de forum régional au sein du KIX.

KIX Afrique 19 gère le pôle qui supervise les activités dans 18 pays partenaires du Partenariat mondial pour l’éducation, principalement en Afrique orientale, australe et occidentale. Il s’agit d’un consortium composé de trois organisations :

  • L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), qui encourage la collaboration internationale dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture afin d’accroître le respect universel de la justice, de la loi et des droits de l’homme, ainsi que des libertés fondamentales proclamées dans la Charte des Nations unies.
  • Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), qui fournit une aide humanitaire et au développement à des enfants du monde entier.
  • L’Union africaine, qui est composée de 55 États membres et qui englobe l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA). L’ADEA, une institution panafricaine qui repose sur des partenariats entre les ministères africains de l’Éducation et de la Formation ainsi que leurs partenaires techniques et externes, vise à agir comme un catalyseur pour les réformes et les politiques et pratiques prometteuses en mettant en commun les idées, les expériences, les leçons apprises et les connaissances.

Approche

Le centre s’attaquera aux difficultés auxquelles se heurtent les pays d’Afrique subsaharienne qui souhaitent offrir une éducation de qualité, inclusive et équitable afin de transformer leurs sociétés et de se développer. On adoptera une approche systémique, laquelle comprendra :

  • la mobilisation de partenaires nationaux pour renforcer les systèmes d’éducation nationaux par le biais de la participation au centre;
  • l’établissement d’un programme de connaissance et d’innovation propre à la région afin d’orienter les activités de génération et d’échange de connaissances, ainsi que l’analyse et l’utilisation de données dans l’élaboration des politiques;
  • le renforcement de la capacité des pays partenaires à générer des renseignements et des recherches, à mettre en pratique les politiques et à concevoir des stratégies innovantes pour accélérer les progrès en éducation;
  • le renforcement de stratégies et la mise en œuvre d’activités pour traiter les questions de genre et d’équité dans la région.

À propos de la région

L’accès des enfants à l’éducation en Afrique subsaharienne est passé de 59 % à 78 % au cours de la dernière décennie, mais ces résultats positifs sont atténués par la fermeture temporaire de la plupart des systèmes d’éducation en raison de la pandémie de COVID-19. Les résultats en matière d’apprentissage et la qualité de l’éducation restent beaucoup trop faibles, et les améliorations en matière d’accès à l’éducation sont en recul. De nombreux pays sont confrontés à d’énormes défis en matière de recrutement, de gestion et de perfectionnement professionnel des enseignants, de scolarisation aux niveaux préprimaire et secondaire, d’égalité des sexes, et de qualité des processus et des résultats d’apprentissage. Ces problèmes ont été exacerbés par la pandémie de COVID-19, qui a mis à rude épreuve les systèmes d’éducation.

Les ambitions de l’Afrique en matière d’éducation ne peuvent être réalisées sans la mise en place de partenariats efficaces et la promotion d’approches harmonisées pour intégrer le quatrième objectif de développement durable (garantir à tous une éducation de qualité, inclusive et équitable, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie) dans les politiques et les stratégies nationales d’éducation. Cette ambition exige de l’innovation, compte tenu de l’ampleur, de la diversité et de l’évolution rapide des besoins en matière d’éducation dans un contexte de taux de croissance démographique et de chômage élevés dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne.

Personne-ressource

Pour en savoir plus sur le centre et découvrir ce que vous pouvez y apporter, communiquez avec kix.iicba@unesco.org