Dans le cadre de sa prolongation jusqu'en 2027, le Programme Partage de connaissances et d’innovations (KIX) du Partenariat mondial pour l'éducation (PME), une initiative conjointe avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, offre des extensions chiffrées à une sélection de projets de recherche appliquée en cours. À la suite d'un processus concurrentiel, le projet Les données doivent parler des approches de déviance positives de l'apprentissage est parmi ceux sélectionnés.
Contexte
Une crise mondiale de l'apprentissage sur plusieurs fronts n'a fait qu'empirer par la pandémie de COVID-19. Cependant, cette crise affecte les écoles différemment, révélant un écart de mise en œuvre entre les politiques et les pratiques. Dans n'importe quel système d'éducation donné, on peut observer des résultats variables en matière d'apprentissage, de rétention et d'équité. Les données sur l'éducation restent largement sous-utilisées pour comprendre pourquoi certaines écoles – des écoles déviantes positives – sont plus performantes que leurs pairs dans des contextes similaires avec des ressources équivalentes.
Cette recherche tire parti des méthodes mixtes, de la déviance positive, des sciences du comportement et de la recherche sur la mise en œuvre pour répondre à la crise de l'apprentissage en identifiant et en mettant à l'échelle des solutions locales déjà mises en œuvre.
Résultats à ce jour
En plus de renforcer les capacités au sein des ministères de l'Éducation partenaires, le processus de co-création a aligné les objectifs de recherche de ce projet sur les priorités de chaque pays partenaire. La recherche a éclairé les processus de planification du secteur de l'éducation formelle, y compris l'analyse du secteur de l'éducation et le plan sectoriel de l'éducation au Népal et en Zambie. Il a également été utilisé pour éclairer la formulation du descriptif de programme de pays de l'UNICEF au Togo et l'investissement de la Banque mondiale dans l'éducation en Zambie. Plus précisément, les collègues du Ministère ont reconnu la valeur de l'information qui peut être dérivée des ensembles de données existants à peu ou pas de coûts supplémentaires. Les gouvernements partenaires ont fait preuve d'engagement par des actions de suivi telles que la mobilisation de leurs ressources pour continuer à renforcer leurs systèmes de données et à accroître l'utilisation des données qu'ils collectent déjà, s'étendant au-delà de la durée de vie de ce projet. Par exemple, en Côte d'Ivoire, sur la base de l'expérience de l'étape 1 de cette initiative, le ministère de l'Éducation réunit une équipe technique pour établir des identifiants scolaires uniques et stables pour toutes les écoles maternelles, primaires et secondaires. Ils visent à faciliter le suivi des cohortes d'étudiants pendant plusieurs années. Au Ghana, le ministère de l'Éducation a intégré les recommandations de ce projet dans sa demande de subvention de capacité des systèmes (SCG) du GPE pour créer des codes scolaires unificateurs, reconnaissant que cela peut produire un ensemble de données longitudinales puissant pour suivre les progrès et identifier les tendances au fil du temps.
Plans à venir
La prolongation permettra des adaptations axées sur la demande en fonction des leçons apprises au cours de la première phase de recherche, y compris des séances intensives de co-création de plusieurs jours encourageant des discussions techniques franches et des exercices pratiques, et produisant des produits de recherche accessibles et opportuns pour éclairer les fenêtres politiques en réponse aux demandes spécifiques des pays partenaires. Cela comprendra l'application de la méthodologie de cette initiative aux nouvelles évaluations nationales au Ghana, la fusion d'ensembles de données sur les facteurs influençant les résultats scolaires au Burkina Faso et le renforcement de la capacité interne du ministère de l'Éducation de l'Éthiopie à analyser les tendances sur plusieurs années.
Vous trouverez plus de détails sur le projet et les mises à jour ici.
