L’utilisation inadéquate des données sur l’éducation dans le cadre de l’élaboration des politiques entrave les progrès dans l’amélioration des résultats de l’apprentissage et la promotion de l’équité. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre l’utilisation des données et la manière de combler le fossé entre les données et leur mise en œuvre, en particulier à l’échelle locale. Ce projet vise à adapter et mettre à l’échelle une initiative de l’UNICEF couronnée de succès, l’initiative Data Must Speak (les données doivent parler, DMS), qui intègre des ensembles de données afin de déterminer les districts et les écoles qui obtiennent de meilleurs résultats que les autres, puis étudie la manière de mettre à l’échelle les facteurs qui ont conduit à ces succès.  

Le projet continue à rapprocher les données sur l’éducation et les systèmes politiques en exploitant les données existantes déjà recueillies par les ministères de l’Éducation. Alors que la recherche de l’initiative précédente se concentrait sur la détermination des politiques et des pratiques susceptibles d’améliorer l’apprentissage et l’équité, l’initiative actuelle, Data Must Speak (les données doivent parler) pour renforcer les capacités éducatives et promouvoir l’utilisation locale de données probantes (DMS SCALE), se penche davantage sur le « comment » de la traduction des données en décisions exploitables pour atteindre ces objectifs à tous les niveaux, en particulier à l’échelle locale. Ce projet vise à renforcer les capacités des principaux décisionnaires et des fonctionnaires locaux en vue de les amener à comprendre la valeur de leurs données pour la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques. Il vise à accroître la pérénnité de l’approche en développant des outils pratiques pour répondre également aux enjeux politiques. L’initiative DMS SCALE intègre des évaluations d’impact afin notamment de mieux comprendre et de générer des données probantes relatives aux avantages de la coproduction et de la diffusion des connaissances à l’échelle centrale et locale. En documentant les facteurs essentiels de succès dans ses quatre pays partenaires – le Tchad, la République démocratique du Congo, Madagascar et le Népal, le projet fait la promotion et facilite la mise à l’échelle dans différents contextes. Cette recherche s’harmonise avec les priorités de ces pays en matière d’éducation, qui mettent l’accent sur la nécessité d’améliorer la gestion et l’utilisation des données à tous les échelons.