Soutenir les apprenants les plus jeunes dans le continent le plus jeune

14 juillet 2021
Source: Mekiya Feki/UNICEF ESARO

Quelles sont les conditions favorables qui permettent à nos plus jeunes apprenants de tirer le meilleur parti de leur éducation? Quelles politiques peuvent contribuer à favoriser ces conditions dans divers contextes d’Afrique subsaharienne?

Afin de discuter de certains de ces défis, le secrétariat du pôle Afrique 19 du KIX a convoqué une réunion de communauté de pratique pour discuter du renforcement des systèmes d’éducation de la petite enfance (EPE). Plus de soixante participants issus de douze pays d’Afrique orientale, australe et occidentale ont échangé des données et des pratiques du domaine de l’EPE lors de sessions coordonnées par le Bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA), la Commission de l’Union africaine et le Réseau africain pour la petite enfance.

La communauté de pratique a exploité des pédagogies d’apprentissage actif pour catalyser les discussions portant sur les thèmes suivants :

  1. l’accès à l’éducation de la petite enfance;
  2. des méthodes d’enseignement efficaces pour l’EPE;
  3. des systèmes de suivi des résultats de l’apprentissage précoce.

Au cours de trois sessions, qui se sont déroulées du 20 mai au 2 juin 2021, des experts régionaux de l’EPE, des acteurs politiques, des fonctionnaires ministériels et des leaders d’opinion ont fait part de leur expertise, de leurs expériences, de leurs défis et de leurs innovations en matière d’EPE afin d’améliorer les connaissances des pays dans ce domaine et d’explorer des politiques éducatives pertinentes.

En fournissant une rétroaction sur la communauté de pratique, Vida Ntow, coordonnatrice nationale ghanéenne de l’EPE, a déclaré : « Il est très important de disposer d’un cadre qui guidera et orientera notre action en matière d’EPE. » De façon analogue, des participants ont souligné que la planification des coûts de l’EPE, comme l’allocation de 10 % du budget de l’éducation à l’EPE, constituait un enseignement clé à retenir en matière de connaissances.

En outre, Moges Yigezu, du Réseau éthiopien de la petite enfance, a apprécié les enseignements tirés de l’expérience ghanéenne en matière d’expansion de l’EPE, observant que « la formation de la main-d’œuvre dans le domaine du développement de la petite enfance (DPE) et les stratégies employées pour faire avancer les questions de DPE ont été éducatives [...] et qu’il vaut la peine de reproduire cette expérience ».

Selon Edna Chelule, de la Sotik Academy au Kenya, d’autres réunions de communauté de pratique de l’EPE pourraient inclure des parties prenantes telles que « des chefs, des représentants des ministères de la Santé et de cliniques de soins prénatals et postnatals, ainsi que des bonnes d’enfants » afin de renforcer la coordination multisectorielle.

Pour tout commentaire ou question concernant cet article, veuillez communiquer avec Gabriel Mekbib, à l’UNESCO-IICBA, à l’adresse suivante : gmekbib@unesco.org 

 

Supporting the youngest learners in the youngest continent

Crédits: Mekiya Feki/UNICEF ESARO