La recherche portant sur les pratiques d’enseignement adaptées à la culture au Ghana termine avec succès sa phase de prétest

Le projet de recherche portant sur l’impact sur le développement social et émotionnel des pratiques d’enseignement adaptées à la culture dans les salles de classe de la petite enfance au Ghana a terminé avec succès sa phase de prétest, qui consistait à évaluer l’efficacité des outils d’évaluation de base.
Le professeur Paul Sarfo-Mensah, responsable du projet, a confirmé que l’équipe de recherche veille actuellement aux préparatifs afin de conclure l’étude de base.
« Avant de mener l’étude de base, il nous a fallu d’abord comprendre l’état actuel du système. Nous avons mis au point des instruments de recherche qui ont été prétestés dans certaines écoles des régions du Grand Accra et d’Ashanti », a-t-il expliqué. « La plupart de nos instruments sont observationnels, ce qui nous permet d’évaluer à la fois le personnel enseignant et les élèves dans leur environnement de classe naturel. Les outils que nous avons conçus se concentrent principalement sur le classement, la mise à l’échelle et la notation de divers aspects de l’enseignement et de l’apprentissage. »
« Nous avons également observé que le personnel enseignant saisit bien les aspects culturels de ses pratiques d’enseignement, ce qui fournit des informations précieuses pour notre recherche », a-t-il ajouté. « Sa participation active, laquelle nous avions prévue, est assurée. Par conséquent, nous nous attendons à ce que la qualité de nos résultats soit exceptionnellement élevée ».
Ce sentiment a été partagé par la professeure Ernestina Fredua Antoh, une collaboratrice clé de la recherche, qui a été impressionnée par la qualité de l’engagement du personnel d’éducation tout au long du processus.
« Le professionnalisme et la motivation du corps enseignant sont remarquables. Ces personnes interagissent bien avec les enfants, comprennent leurs attitudes et suivent les directives du Service de l’Éducation du Ghana (GES) ».
En ce qui concerne l’impact élargi de la recherche, la coordonnatrice régionale du GES Ashanti, Priscilla Osei Asantewaa, a salué les contributions du personnel enseignant tout en soulignant l’importance du projet pour le développement de la petite enfance. « L’apport du personnel enseignant favorisera la pédagogie adaptée à la culture, ce qui aidera les apprenantes et apprenants de la maternelle à comprendre leur identité culturelle et à apprécier leur valeur », a-t-elle noté.
Cette recherche est une collaboration entre l’Université des sciences et de la technologie Kwame Nkrumah (KNUST) et le programme Partage de connaissances et d’innovations du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE KIX), une initiative conjointe avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada.