La participation et l’apprentissage des élèves en sciences et en mathématiques sont essentiels à leur pleine participation à la société et à l’économie. Cependant, la faible capacité des enseignantes et des enseignants à enseigner les mathématiques et les sciences constitue un obstacle majeur à un enseignement de qualité dans ces matières. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) soutiennent le perfectionnement professionnel des enseignantes et des enseignants (PPE) et ont élargi les possibilités d’innovation pour le renforcement de leurs compétences. En même temps, ces approches doivent répondre aux différents contextes des pays à faible revenu pour être efficaces. Le projet – L’apprentissage connecté pour le renforcement des capacités des enseignants en matière de STIM – teste et adapte l’initiative Connected Learning (clix.tiss.edu) pour renforcer le PPE en adaptant des ressources éducatives ouvertes et en soutenant une communauté de pratique en ligne pour les enseignantes et les enseignants en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques des cycles intermédiaires et secondaires.
Des formatrices et formateurs d’enseignantes et d’enseignants du Nigéria, du Bhoutan et de Tanzanie ont collaboré avec des expertes et des experts en la matière du Tata Institute of Social Science pour créer 12 modules de PPE en ligne en mathématiques et en sciences et 1 module portant sur les principes et pratiques pédagogiques communs à suivre dans les contextes d’enseignement et d’apprentissage en général. Le processus était un effort de collaboration de quatre groupes spécifiques à une matière – biologie, chimie, physique et mathématiques – afin d’assurer le dialogue et la cohérence dans l’élaboration des modèles de modules. Les enseignantes et les enseignants et les chercheuses et les chercheurs ont également eu l’occasion de visiter des écoles et d’observer des salles de classe afin de comprendre directement comment maximiser l’utilité des modules pour les enseignantes et les enseignants. Des ateliers organisés à Arusha et en Tanzanie ont également permis de créer des espaces où les enseignantes et les enseignants ont pu donner leur avis sur le développement des modules.
