La communauté de pratique en Genre et éducation de KIX LAC a tenu sa dernière séance de ce premier cycle, où l’on a procédé à une récapitulation des rencontres et invité Bladimir Mairena de Fe et Alegría Nicaragua à parler de l’intégration du point de vue du genre dans la méthodologie de Tutorat entre paires.
Maciel Morales Aceitón et Fernanda del Pozo, chercheuses pour KIX LAC, et Yeni Rivas, gérante de genre du ministère de l’Éducation du Honduras et organisatrices de la communauté ont accueilli favorablement la fin de cycle et ont fait un résumé des thèmes abordés pendant les séances.
À la première séance, on a souhaité la bienvenue à la communauté et on s’est efforcé de connaître et définir les concepts de base liés à la signification de l’égalité des sexes. Pendant la deuxième rencontre, la communauté a travaillé à la conception et à la mise en œuvre d’initiatives avec une perspective de genre dans les pays dy KIX LAC, en mettant l’accent sur des questions comme les suivantes : Qu’entend-on par violence sexiste dans les systèmes d’éducation? Et dans quels milieux observe-t-on de la violence et des inégalités? Par la suite, pendant la troisième réunion, on s’est intéressé principalement aux politiques éducatives de formation des enseignants avec une perspective d’égalité, où les participants ont pu répondre aux questions concernant les avancées ou les reculs observés dans leur pays en matière de politiques de formation des enseignants avec une perspective de genre et les types d’organisations générées. Enfin, pendant la quatrième séance, on a travaillé sur le développement de pédagogies avec perspectives d’égalité, en observant les milieux où il y a toujours du sexisme dans les systèmes d’éducation et en apportant des idées sur des façons de changer cette situation à partir du rôle des enseignants.
Par la suite, Bladimir Mairena de Fe et Alegría Nicaragua ont présenté le guide « Integración de la perspectiva de género en la metodología Tutoría entre pares » (Intégration de la perspective de genre à la méthodologie de Tutorat entre paires), qui part de l’idée que, pour parler de pédagogie de genre, il faut une réflexion sur la pratique éducative qui permet la déconstruction des connaissances, des attitudes et des habiletés qui génèrent les inégalités et la reproduction des schémas culturels du patriarcat qui cherche à banaliser les situations de violence et qui permet la libre expression des personnes.
Enfin, les organisatrices ont apprécié la participation active des membres de la communauté et ont fait ressortir la richesse associée au fait qu’une grande variété de pays parlent de la diversité de genre, de ses réalités et des problèmes courants, puisque c’est la seule façon d’avancer dans l’élaboration de nouvelles politiques et façons d’éduquer les prochaines générations.
