Une étude réalisée en 2020 par le Centre KIX Afrique 21 situe la formation des enseignants au premier rang des priorités des pays membres du centre. Ce fort niveau de priorisation prend tout son sens lorsqu’on observe la baisse tendancielle du pourcentage d’enseignants formés observée dans les pays d’Afrique subsaharienne. Cette baisse s’explique par le recrutement d’enseignants contractuels sans qualifications pour combler les déficits à un moindre coût. Ainsi, selon l’UNESCO, « en Afrique subsaharienne, seuls 64 % d’enseignants du primaire et 50 % d’enseignants du secondaire ont reçu les formations minimums organisées requises ».
Cette problématique est également prise en compte dans la Stratégie Continentale de l’Éducation CESA 16-25 à travers son objectif stratégique SO1 : « revitaliser la profession d’enseignant ». Par ailleurs, la prise en compte de cette question n’est pas nouvelle pour les membres du consortium du centre. Ainsi, l’Institut de la Francophonie pour l'Education et la Formation (IFEF) et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ont mis en œuvre depuis quelques années, le programme IFADEM (Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres) et la Conférence des ministres de l'Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) a intégré une enquête sur les enseignants du primaire à l’évaluation PASEC2019.
En organisant donc cette table ronde, le Centre KIX Afrique 21, piloté par le consortium composé de l'AUF, la CONFEMEN et l' Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à travers son organe subsidiaire l'Institut de la Francophonie pour l'Education et la Formation, envisage offrir aux experts des pays membres un cadre d’échange sur les pratiques d’assurance qualité, et particulièrement sur l’évaluation des dispositifs de formation des enseignants du primaire et du premier cycle du secondaire.
Veuillez-vous inscrire ici: https://zoom.us/webinar/register/7016233406857/WN_ekXinjCwQZucg85mGSvamg
